En 2017, Edith Eger – une survivante de la Shoah – publie « The Choice » à 90 ans, devenant un best-seller international. Le livre relate son courage face à Auschwitz et pendant la Marche de la Mort. Dans son livre, Eger distingue la victimisation externe (ce qui nous arrive) de la victimisation interne (notre réaction). Elle souligne que devenir une victime dépend de notre choix de s’accrocher à la souffrance. Elle encourage à cultiver un état d’esprit résilient et souligne que le bonheur réside en nous, pas dans des circonstances externes.
Une décoration nécessaire
Cette philosophie rappelle le vécu d’Abraham et Sarah, survivants aux épreuves, trouvant la sérénité intérieure malgré les circonstances difficiles. C’est ainsi que lors du Chabbat Haye Sarah à l’initiative de certains de nos fidèles et acteurs dynamiques de la maison Rachi plus de 220 sourires ont été suspendus à nos chaises et objets du culte. Ces sourires ne seront retirés seulement lorsque tous les otages seront rentrés chez eux en bonne santé ; jusqu’alors ils font fatalement partie de notre quotidien.
La marche contre l’antisémitisme
Ce sont ces images qui ont préoccupé nos esprits pendant la marche contre l’antisémitisme, lancée à la suite de la recrudescence des actes hostiles envers notre communauté en France. Le président du Sénat, M. Gérard Larcher et la présidente de l’Assemblée Nationale, Mme Yaël Brown-Pivet ont été à l’initiative de ce moment d’union et de recueillement. C’est ainsi que quelques 600 personnes ont convergé vers la préfecture de Troyes pour un rassemblement significatif. L’événement à commencé sous « l’arbre de l’humanité » – planté en réponse aux actes antisémites – pour ainsi exprimer localement la solidarité pour ensuite marcher jusqu’au parvis de l’hôtel de ville.
La cérémonie inter-religieuse de prière pour la paix
Moment de prière qui a clôs ce week-end. C’est en effet lors de la réunion inter-religieuse annuelle que tous les cultes ont pris la parole en adressant leurs prières et leurs mots pour une paix durable.